Entre peur, espoir et résignation au Cameroun
Le vote de la présidentielle s’est achevé ce dimanche 12 octobre dans un climat mêlant incertitude, tension et attente. Tandis que le dépouillement se poursuit, les Camerounais oscillent entre espoir d’un renouveau et crainte d’un statu quo.
À Yaoundé, Douala ou encore Garoua, les bureaux de vote ont fermé dans le calme, mais la participation reste inégale à travers le pays. Dans les régions anglophones, la peur d’incidents a freiné plusieurs électeurs.
Beaucoup disent avoir voté “par devoir”, sans grande conviction. « On veut juste que tout reste paisible », glisse Mireille, commerçante à Nkolndongo.
Sur les réseaux sociaux, les réactions se multiplient : entre humour, méfiance et impatience, la population reste suspendue aux annonces officielles.
Les résultats provisoires sont attendus dans les prochains jours, dans un contexte où la transparence du processus électoral et la stabilité du pays demeurent au cœur des préoccupations.
Reste à savoir si cette élection marquera un tournant ou confirmera simplement la continuité d’un système politique bien ancré.
Par Rémy AMOUGOU
