La flambée des prix des denrées alimentaires est devenue une préoccupation majeure pour les Camerounais. Sur les marchés de Douala, Yaoundé ou Garoua, les consommateurs constatent une hausse continue du prix du riz, du maïs, de l’huile de cuisson et même des produits locaux comme le plantain ou le manioc. Cette situation est attribuée à plusieurs facteurs : la hausse des coûts de transport, les difficultés logistiques liées à l’insécurité dans certaines régions, et les effets du climat qui réduisent les rendements agricoles. Pour les familles à revenus modestes, nourrir une grande maison devient un véritable défi. Le gouvernement a mis en place certaines mesures, comme la réduction des droits de douane sur certains produits importés, mais celles-ci semblent insuffisantes face à l’ampleur du problème. Les associations de consommateurs plaident pour une meilleure régulation des marchés et un soutien accru aux producteurs locaux. Pour beaucoup d’experts, la solution passe par l’autosuffisance alimentaire : investir dans l’agriculture nationale, soutenir les coopératives et moderniser la chaîne de distribution. Sans une action rapide, la flambée des prix pourrait aggraver la pauvreté et les inégalités sociales au Cameroun.
Marchés : la flambée des prix des denrées alimentaires