Dans de nombreuses zones rurales du Cameroun, aller à l’école reste un véritable parcours du combattant. Les élèves parcourent parfois plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre des établissements souvent mal équipés : salles de classe délabrées, absence de bancs, manque de manuels scolaires et pénurie d’enseignants qualifiés. Ces conditions précaires limitent l’accès à une éducation de qualité et accentuent les inégalités avec les zones urbaines. Plusieurs ONG et associations locales tentent d’apporter leur soutien en construisant des salles de classe, en fournissant du matériel ou en organisant des programmes de tutorat. Mais les besoins dépassent largement les ressources disponibles. L’État a lancé quelques projets pour améliorer la situation, mais leur impact reste limité sur le terrain. Malgré ces difficultés, la détermination des élèves et des enseignants impressionne : beaucoup continuent à apprendre et enseigner dans des conditions extrêmement difficiles, preuve que l’éducation demeure une priorité pour les familles camerounaises. Le défi est immense, mais chaque initiative contribue à réduire l’écart entre les campagnes et les villes.
Écoles rurales : le défi du manque d’infrastructures