Douala, capitale économique du Cameroun, figure parmi les villes les plus exposées à la pollution de l’air en Afrique centrale. Les causes sont multiples : trafic routier intense, industries implantées en zones urbaines, et absence de régulation stricte en matière d’émissions. Cette situation a des conséquences directes sur la santé des habitants, qui souffrent de plus en plus de maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme ou les bronchites. Les médecins alertent également sur le risque accru de cancers liés à l’exposition prolongée aux particules fines. En parallèle, l’environnement paie un lourd tribut : la pollution atmosphérique contribue à l’appauvrissement de la qualité de l’air et aggrave le réchauffement climatique. Certaines initiatives locales tentent de freiner cette tendance, comme la promotion de véhicules électriques ou hybrides, encore rares au Cameroun, et la plantation d’arbres dans les zones urbaines. Les ONG environnementales plaident pour des politiques plus strictes en matière de contrôle des industries polluantes. Pour les experts, il est urgent de mettre en place un système national de mesure et de suivi de la qualité de l’air afin d’évaluer l’ampleur du problème et de sensibiliser davantage la population. L’avenir de Douala dépendra de la capacité des autorités et des citoyens à agir ensemble pour un air plus respirable.
Pollution de l’air : Douala parmi les villes les plus exposées