Le chômage des jeunes demeure l’un des principaux défis sociaux au Cameroun, malgré les efforts déployés dans différents secteurs pour encourager l’emploi et l’entrepreneuriat. Chaque année, des milliers de diplômés sortent des universités et grandes écoles, mais l’offre d’emplois reste insuffisante face à une demande en constante croissance. Cette situation favorise le découragement, le sous-emploi et parfois l’exode vers d’autres horizons.
Beaucoup de jeunes se tournent désormais vers l’auto-emploi et les petites initiatives privées, notamment dans l’agriculture, le commerce en ligne et les services numériques. Ces initiatives, souvent soutenues par des associations ou des projets communautaires, contribuent à réduire le sentiment d’abandon et à offrir des alternatives. Cependant, elles se heurtent à des obstacles tels que le manque de financements, l’accès limité aux formations pratiques et l’insuffisance d’accompagnement technique.
Dans les villes comme dans les campagnes, les témoignages sont similaires : le besoin d’un meilleur encadrement, d’un climat économique favorable et d’opportunités réelles pour permettre aux jeunes de développer leurs compétences. Au-delà des discours, ce sont des mesures concrètes et adaptées aux réalités locales qui sont attendues pour répondre à cette problématique.
Ainsi, le chômage des jeunes n’est pas seulement un enjeu économique : il s’agit également d’un défi social et sociétal qui touche directement la stabilité, l’innovation et la confiance dans l’avenir du pays.